Se soigner avec les plantes

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Phytothérapie et Herboristerie ?

La phytothérapie est une médecine (reconnue par l’OMS) basée sur les extraits de plantes et les principes actifs naturels. Ce mot vient du grec « phytos » qui signifie plante et « therapeuo » qui signifie soigner.

L’herbologie, quant à elle, est la science qui étudie les vertus médicinales des plantes. Elle donne source à l’herboristerie – au but strictement pratique – qui consiste en la préparation et la commercialisation de plantes médicinales ou préparation dérivées. 

L’herboristerie se base sur des méthodes naturelles : macération, infusion, décoction. Elle désigne par extension la boutique où sont vendues ces plantes. L’herboriste va mélanger les plantes ou leurs préparations dans un but précis et parfois sur demande.  

L’herboristerie est plutôt associée à l’école empirique et la phytothérapie à l’école scientifique, mais cette distinction tend à s’amenuiser, tradition et chimie profitant de plus en plus l’une de l’autre. D’autre part, les herboristes s’occupent souvent de la préparation, du mélange et de la transformation (concentrés, huiles, élixirs, onguents, etc.) des plantes et de leur culture, ce que font rarement les phytothérapeutes.

(Source : ACTMD)

Les termes liés à la Phytothérapie : 

La gemmothérapie est une branche de la Phytothérapie. Elle utilise de jeunes tissus : bourgeons, jeunes pousses et radicelles (petites racines). Les bourgeons, récoltés juste avant éclosion sont mis en macération au frais pendant plusieurs semaines dans un mélange eau-alcool-glycérine. Il en résulte alors un macérat concentré que l’on prend généralement en gouttes, directement sur la langue ou dilué dans un verre d’eau.

L’aromathérapie est elle aussi une branche de la Phytothérapie. C’est l’usage thérapeutique des extraits aromatiques de plantesCe sont les huiles essentielles ! Deux méthodes d’extraction des huiles essentielles : pour les plantes aromatiques, il s’agit d’une distillation dans un alambic, pour les agrumes (Oranges, Pamplemousse, Bergamote, Clémentine), il faut utiliser un procédé d’expression à froid qui extrait les particules du zeste des fruits.

Plusieurs parties de la plante aromatiques peuvent être distillées : le bois, la feuille, la branche, la racine, la tige, l’écorce, le zeste, la fleur… Lors de la distillation, l’huile essentielle se sépare de l’hydrolat aromatique ou eau florale (si ce sont des fleurs qui ont été distillées). L’hydrolat est moins concentré que l’huile essentielle mais complémentaire à celle-ci. L’utilisation des huiles essentielles doit se faire avec prudence ! Pour éviter allergie ou intoxication. Elles peuvent être inhalées, diffusées, prises par voie orale sous forme liquide ou gélules, certaines sont applicables sur la peau, d’autres peuvent l’être une fois mélangées avec un corps gras. Quant à l’hydrolat, il possède des propriétés thérapeutiques et arôme proches des huiles essentielles. Plus délicat et polyvalent, il peut être utilisé plus librement, toujours en se renseignant, pour des soins aromatiques doux.

Et qu’est ce qu’une plante aromatique, capable de donner de l’huile essentielle ? 

Il s’agit d’une plante odorante, mais toute plante odorante n’est pas capable de donner une quantité suffisante d’essence ! Sur plusieurs centaines de milliers d’espèces végétales, seulement 4000 savent synthétiser des essences aromatiques, et une centaine sont capables de produire suffisamment d’essence pour qu’une huile essentielle puisse être extraite. 

Autres exemples d’utilisation de plantes aromatiques : 
En crème, baume, macérât ou pour la cuisine ! Les plantes aromatiques peuvent s’associer avec d’autres composants pour libérer leurs bienfaits. La plupart des plantes aromatiques sont aussi médicinales, dans le sens où elles sont composées de principes actifs. 
 

Exemple : le macérât huileux est une infusion de plantes dans de l’huile végétale (huile d’olives, huile de tournesol). L’huile contient alors des extraits végétaux qui renforcent les propriétés de cette huile !  La plupart du temps, les plantes utilisées en macération contiennent des huiles essentielles, car ce sont ces dernières qui vont pouvoir se libérer dans l’huile. Les macérats les plus connus sont le Calendula (Fleur de Souci), le Millepertuis, l’Arnica, la Pâquerette, le Monoï, … 

 

 

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